Termes spécifiques aux moulins à café
Arbre:

Axe reliant la noix à la manivelle.
L’arbre peut être monté; soit en direct, soit en indirect (souvent horizontal dans ce cas) à l’aide de pignons.
Arcade ou pont:

Partie métallique ( souvent en fonte) servant de guide-support à l’axe du broyeur, passant par dessus le couvercle de trémie.
Assemblage par queues-d’aronde:

Une queue-d’aronde se compose d’un tenon en forme de trapèze dans l’une des pièces, et d’une rainure de même forme dans la seconde pièce.
Le mot à aronde à désignait autrefois l’hirondelle.
Cet assemblage très solide est propre aux modèles du XIXème siècle ou antérieurs.
Assemblage à queues droites:

Moins complexe à réaliser que l’assemblage par queues-d’aronde (mais aussi moins résistant), l’assemblage à queues droites donne cependant suffisamment de stabilité aux objets dont il permet de réunir les cotés.
Cet assemblage est propre aux modèles de début du XXème siècle .
Assemblage à enfourchement:

Cet assemblage à tenons serrés,est fréquent sur les modèles carrés américains ou suisses .
Cage ou contre-noix ou stator:

Partie circulaire métallique entourant la noix, appelée aussi « contre noix ».
Organe conique creux et fixe, servant à la mouture du café.
Calotte :

Pièce, généralement semi hémisphérique, recouvrant la trémie, protégeant les grains de la poussière voire de la projection de ceux-ci lors du broyage.
Elle comporte 2 parties, dont l’une est amovible et l’autre – la plupart du temps – fixe.
Calotte à fenêtre haricot:

Calotte dont l’embase est composée d’un anneau formant saillie et dont la partie amovible coulisse latéralement sous la partie fixe.
Carter:


Enveloppe généralement métallique de protection des organes tournant.
(cache des engrenages de moulin de comptoir par exemple).
Partie intermédiaire entre la trémie et le godet contenant le mécanisme sur les moulins muraux.
Colonne:

Sur les moulins fin XIX èmes, début XX èmes siècles, placées aux quatre coins de la caisse du moulin, ou au minimum sur la face avant.
Elles peuvent êtres, droites ou travaillées, en bois ou en métal.
Console:

Partie métallique ( souvent en fonte) servant de guide-support à l’axe du broyeur, aux engrenages et à l’axe relié au bras de manivelle.
Généralement sur les moulins de comptoir.
Dents:

Petites stries disposées sur la noix et la cage permettant de broyer les grains, généralement disposées en forme d’hélice sont de 2 calibres : d’abord larges pour guider les grains, puis étroites pour les broyer. A l’origine, elles sont taillées à la main (période artisanale), par la suite elles sont réalisées à la fraise mécanique (période industrielle).
Empattement ( moulin à empattement):

Se dit d’un moulin lorsque la base a une forme arrondie au centre des cotés et qu’elle dépasse nettement du corps de celui-ci.
Etrier:

Pièce métallique soutenant le mécanisme de broyage ( sur la photo , étrier avec réglage de la mouture).
Flasque:

Partie latérale, généralement en fonte , constituant la joue d’un modèle de comptoir située au-dessus du socle surmontant le tiroir.
Godet:

Réceptacle des moulins muraux, placé sous le broyeur et généralement en verre, parfois gradué.
Hublot:

Partie transparente des modèles muraux située dans la trémie permettant de visualiser le niveau de café à moudre restant..
Manivelle:
Anse munie d’une poignée
permettant de mettre en mouvement le mécanisme.
Placée soit à l’extrémité de l’arbre supportant la noix (cas d’une transmission directe, classique sur les moulins de table ou muraux)
soit à un arbre de transmission (cas d’une transmission indirecte observée sur les moulins de comptoir)
Elle peut être pliable et rangée dans le corps du moulin (cas des moulins dit « de voyage »).
Moulin de salon:

Moulin métallique à embase carrée surmontée d’un fut conique ou en dôme datant du XVII ème et du début du XVIII ème siècle.
Moulin Louis XIV:

Moulin monoxyle (corps constitué d’un bloc de bois) fabriqué du XVII ème au XVIII ème siècle.
Moulin Monoxyle Hollandais:

Moulin identique au Louis XIV si ce n’est que la trémie est en laiton et qu’il est généralement marqueté.
Production : XVIIIème et XIXème siècle.
Moulin sablier:

Moulin métallique en forme de cônes inversés produits essentiellement du XVIIIème au XIXème siècle.
Nille ou bouton de manivelle:

Manchon cylindrique mobile ( généralement en bois),entourant l’axe de la poignée d’une manivelle, permettant de tourner celle-ci sans frottement dans la main.
Pour un spécialiste , nille correspond aux moulins du XVIIIème,siècle ( manchon longiline) et bouton de manivelle pour les moulins postérieures au XVIIIème siècle ( manchon souvent en forme de champignon).
Noix ou rotor:

Élément central du mécanisme doté de stries coupantes. Masse de métal à rainures qui écrase les grains de café contre une cage rigide qui l’entoure. Partie mobile du mouvement reliée à un axe.
Pied Galette:

Pied caractéristique des moulins monoxyles du XVIIème et du XVIIIème siècle dont la base est écrasée.
Planche à oreille:

Partie latérale saillante et arrondie de la planche inférieure, munie de trous servant à stabiliser le moulin ou à le fixer à un support (généralement un comptoir ou une table)..
Planche chanfreinée:

Planche dont les bords sont découpés en biseau.
Planche chantournée:

Planche dont les bords sont découpés en forme d’accolade.
Réservoir:


Partie basse du moulin ( souvent un tiroir ) qui reçoit le café moulu.
Semelle:

Planche inférieure du moulin.
Tabatière:

Moulin en tôle de fer emboutie de cannelures dont la calotte s’ouvre par tiers.
Le réceptacle s’articule verticalement.
Production : début XXème siècle.
Téton:

Sorte d’écrou se vissant à l’extrémité supérieure de l’axe d’entrainement du moulin.
Généralement en forme de petit chapeau.
Trémie:

Réservoir de grains à moudre
Partie haute en forme d’entonnoir recevant les grains de café avant d’être broyés.
Elle peut être incorporée dans le corps du moulin ou
placée à l’extérieur, dans ce cas elle est dite « belge » si elle est ouverte et « Allemande » si elle est fermée ( photo de gauche).
Réservoir en faïence des moulins muraux.
Volant :

Grosse roue munie d’une poignée, remplaçant la manivelle, sur les gros moulins de comptoir.
Voyage (moulin de) :

Moulin caractérisé par une faible capacité d’encombrement, la présence d’une manivelle repliable qui peut se loger à l’intérieur de celui-ci et un démontage rapide dudit moulin.
Modèle ci-contre : format d’un paquet de cigarette, la manivelle se loge à l’intérieur.
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